Historique La plongée souterraine consiste à pénétrer dans les cavités noyées, au-delà de la zone éclairée par la lumière du jour. Cette discipline à part entière perpétue la passion de la découverte. Les premières incursions en scaphandre autonome remontent à 1946.

La technique Ces plongeurs furent ainsi parmi les premiers à utiliser la plongée aux mélanges gazeux et les recycleurs d’air.

La recherche Les plongeurs souterrains effectuent des prélèvements pour le compte des scientifiques, réalisent la topographie des cavités et permettent l’installation de captages complexes. Ils contribuent ainsi à l’amélioration du milieu hydro- karstologique dont les eaux souterraines sont exploitées pour la consommation humaine, agricole et industrielle.

Jean-Pierre STEFANATO

En 2008 cette campagne de plongées sous l’organisation du CNPS (commission nationale de plongée souterraine) est dirigée par Jean-Pierre STEFANATO du bureau de la commission nationale et du comité départemental de plongée sous marine. .

Objectifs de l’expédition Repérage à la Fontaine de Lussac d’une verticale du haut du puits Foucard à -70 mètres et – 130 mètres. Ce deuxième repérage est le plus important dans l’hypothèse d’un forage pour le pompage en eau potable de la ComAGA qui a missionné cette expédition.

Les hommes Une équipe de sept plongeurs tous spécialistes de l’immersion en eaux souterraines (2 Charentais, 1 Niortais, 2 Lot et Garonnais, 1 Toulousain et 1 Nantais).

Jérôme MEYNIE

Jérôme MEYNIE du Lot et Garonne spécialiste des plongées profondes est déjà descendu à – 180 mètres en 2005 dans le puits Foucard et à – 160 mètres en 2007 dans le Bouillant des sources de la Touvre. Pour cette expédition il descendra à -130 mètres pour la pose des balisages de repérage.

Equipement Ces plongeurs sont équipés d’un recycleur en circuit fermé (grande autonomie), d’une cloche isobare (sécurité des plongeurs) et d’un scooter sous marin (déplacements plus rapides). Ce matériel leurs donne une autonomie de 10 heures. Plongée Durée de la descente à 130 mètres, 20 minutes, et pose de la balise de repérage. Durée de la remontée 2 heures 30.

Campagne 2009 Les repérages de cette année (2009)au Bouillant et de l’an dernier à la Font de Lussac nous permettent de recaler nos topographies et apportent à l’exploitant des sources des éléments de décision en vue d’un éventuel forage.